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Catéchisme |
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ENSEIGNEMENT
. QUARANTE TROISIÈME LEÇON LE QUATRIÈME COMMANDEMENT DE L'ÉGLISE
Nous sommes obligés de communier, puisque Jésus-Christ a dit : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous. » Mais en quel temps devons-nous remplir ce précepte ? C'est ce que le divin Sauveur n'a point déterminé. Pour que nous ne négligions pas de nous acquitter d'un devoir aussi important, l'Église a porté une loi qui s'exprime, à ce sujet, de la manière la plus claire et la plus formelle. Cette loi, qui est celle du concile de Latran, oblige tout fidèle, de l'un et de l'autre sexe, qui a atteint l'âge de discrétion, à communier au moins une fois l'an, dans la quinzaine de Pâques, c'est-à-dire dans l'une des deux semaines qui s'écoulent depuis le dimanche des Rameaux jusqu'à celui de la Quasimodo. Si on avait communié pendant le carême, on n'en serait pas moins tenu à la communion pascale. Si par négligence ou autrement, ou parce que le confesseur n'aurait pas jugé à propos de donner l'absolution, on n'avait pas communié dans le temps fixé, on ne serait pas dispensé pour cela du devoir pascal ; l'obligation ne cesse pas avec la sainte quinzaine : la dette subsiste toujours, même après l'expiration du terme fixé pour son acquittement ; et en différant jusqu'à l'autre Pâque, on se rendrait coupable d'une double transgression : l'une, de n'avoir point communié dans le temps prescrit, l'autre de n'avoir point communié du tout. D : Pourquoi l'Église dit-elle : au moins à Pâques ? Ceux qui se contentent de communier à Pâques satisfont, il est vrai, au précepte de l'Église, mais ne remplissent pas son vœu. Le concile de Trente exprime le désir de voir les fidèles, toutes les fois qu'ils assistent au saint Sacrifice de la messe, y participer, non-seulement par les désirs de leurs cœur, mais même par la réception sacramentelle de la sainte Eucharistie. Tel était l'usage de la primitive Église, au rapport de plusieurs saints docteurs ; et telle est encore aujourd'hui la pratique de quelques âmes pieuses et ferventes qui savent ainsi répondre à l'intention qu'a eue Jésus-Christ en instituant l'auguste Sacrement de l'autel. Il nous l'a donné comme nourriture et breuvage ; il l'a institué en forme de repas : n'est-il pas évident qu'il a voulu par là nous faire comprendre que c'est une nourriture dont nous devons user, non pas rarement, comme on fait remèdes, mais fréquemment, comme nous prenons tous les jours les aliments qui nous soutiennent et nous fortifient ? C'est pour entrer dans les vues de ce divin Sauveur que l'Église exhorte ses enfants à s'approcher de la table sainte au moins aux fêtes les plus solennelles ; cependant elle se contente de commander une seule communion par an, et il suffit de la faire humblement pour ne pas transgresser son précepte. Je dis bien : humblement car ce serait une erreur grossière de s'imaginer qu'on puisse satisfaire au devoir de la communion pascale par une communion indigne. Ce mot humblement que nous venons de prononcer, exprime les dispositions qu'il faut avoir pour satisfaire légitimement à ce précepte.
L'âge de discrétion requis par l'Église pour qu'on soit obligé à la communion pascale est l'âge de dix à onze ans ; plus tôt, on ne serait pas ordinairement en état de comprendre l'excellence de l'Eucharistie, et il y aurait lieu de craindre de qu'on n'apportât pas à la réception de ce sacrement les dispositions qu'il exige. Mais depuis qu'on est parvenu à l'âge de discrétion, jusqu'à la mort, il y a obligation, sous peine de péché mortel, de s'approcher, au moins une fois chaque année, de la Table sainte. Ce n'est donc pas seulement quand on est jeune qu'il faut remplir le devoir pascal ; le précepte de l'Église oblige à tout âge de continuer, pendant tout le cours de notre vie, de communier tous les ans, au moins à Pâques pour se montrer toujours docile à la voix de l'Église, car il ne faut jamais oublier que quiconque ne communie pas est frappé de mort spirituelle, suivant ces paroles de Jésus-Christ : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous. » TRAITS HISTORIQUES « Nous devons communier au moins une fois l'an, parce que notre âme ne peut se passer trop longtemps de cette nourriture divine, source de lumières, de forces et de délices spirituelles. « La sainte Eucharistie, dit saint Cyrille, guérit les maladies spirituelles de nos âmes ; elle nous fortifie contre les tentations et amortit les ardeurs de la concupiscence ; elle nous incorpore à Jésus-Christ. » Pour aller plus loin : lire la leçon sur la communion : Leçon n°11.
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